02/10/2022

Anti glamour

Suite de la réflexion sur le réalisme social de la new wave.


Pour Simon Reynolds, la new wave semble être le véritable backlash anti-glam : le règne du type ou de la nana ordinaire, dans des vêtements se moquant de l'idée de style ou d’élégance, qu'ils soient débraillés ou parodiant le showbiz. Ceux qui n'auraient jamais dû avoir la moindre chance d’être dans la musique pop et qui finalement eu la chance d’y être. 



Et niveau paroles : une emphase continue sur le banal et le quotidien, le métro-boulot-dodo, la banlieue, ...




Le critique conclut que c'est ça qui est bon dans la new wave. Les prolos et les mal-fichus ont leur moment.

Lorsque la bulle de la fantaisie éclate, les commentaires parlèrent également d'aliénation et de désespoir. Car rien de nouveau ne se passe jamais pour les quidams et les losers.


De l'autre côté de l'Atlantique, la routine banlieusarde est une poursuite sans fin du rêve américain, qui conduit à la dépersonnalisation et à la folie. 



La performance des attentes sociales devient trop contrôlée et trop disciplinée pour paraître naturelle (cf. Theo Cateforis) jusqu'à la déshumanisation.


Dans les années 80, le terne, le vulgaire et le pathétique n'eurent plus leur place. Les ringards et les binocards non plus.