01/02/2023

NWOBHM

Et la new wave du heavy metal dans tout ça ?
 

En pleine période post-punk, la presse musicale britannique était foncièrement anti-rockiste, refusant la suprématie du rock sur toutes autres formes de musique populaire et sa croyance dans la dépendance aux valeurs d'authenticité et de sincérité.

Le Melody Maker et le NME dédaignaient le heavy metal, critiqué pour son abâtardissement du blues (son manque de relation avec la musique noire contemporaine), pour son sexisme, sa misogynie ou encore son imagerie militaire. 

Par contre Sounds soutenait sa forme résurgente, alors surnommée « new wave of the british heavy metal » en mai 1979.
 
 
En quelques années, le genre fut réhabilité pour toute une jeunesse à la recherche d'un palimpseste rock possédant l'agressivité et la posture underground du punk.











Dans This Ain't the Summer of Love: Conflict and Crossover in Heavy Metal and Punk (2009), Steve Waksman souligne de nombreuses convergences entre punk et metal : une naissance post-hippy et un rejet commun de la gentrification du rock.

En effet, les nouvelles vagues de la beat music et du heavy metal furent toutes deux des renouveaux progressistes impulsés par un retour réactionnaire vers certains fondamentaux disparus.