29/03/2024

1984, piquet de grêve

L'année de la fin de l'after-punk ?

 

C'est cette année-là que choisit Simon Reynolds pour achever son histoire du postpunk et de la new pop (Rip It Up and Start Again, 2005) notamment pour une raison : jamais les tendances rétro de la culture indépendante n'avaient autant pris le pas sur les élans futuristes.

Dès l'année précédente, les pionniers de la new pop s'étaient fait supplanter par des opportunistes s’en appropriant les éléments superficiels tape-à-l'œil. Les frondeurs se firent rares, forgeant tout de même une dance-pop de haute facture, inspirés par les nouvelles productions de l'electro et du post-disco. Là où d'autres réduisirent la new pop à un mouvement réformiste en produisant une pop actualisée, édifiante et surtout, adulte.

 

La new pop avait sombré dans une décadence et clairement établi la nouvelle aristocratie pop. Comme si le punk n'avait jamais eu lieu, pour paraphraser Dave Rimmer en 1985